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Prière de se taire en pleine expulsion!

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il y a 16 ans 1 semaine #29220 par dajhne
Voici un témoignage qui vient de me parvenir par une amie militante (et pas anonyme, je précise):

(le mec laisse son téléphone à la fin de son témoignage...)



De: Serge NGAJUI FOSSO
>
>
> Bonjour à tous,
>
>
> Je vous envoie ce message de Mons en Belgique. J'y suis
> arrivé hier 26 avril 2008 peu après minuit et après avoir
> été expulsé violemment du vol de SN Bruxeles Air Lines à
> destination de Kinshassa via Douala et gardé en cellule à
> l'aéroport de Bruxelles de 11:00 à 22:00 sans manger, ni
> boire et sans pouvoir contacter ma famille.
>
>
> Petit compte rendu:
>
>
> Nous sommes le 26.04.2008, je me rends au Cameroun pour mes
> vacances. Je pars de Clichy à 5:30 en taxi pour CDG1. Je
> pars de Paris à 7:40 pour Bruxelles avec un vol SN Bruxelles
> Air Lines et doit prendre la correspondance pour Douala à
> 10:40 à l'aéroport de Bruxelles.
>
> Lors de mon entrée dans l'avion entre 10:00 et 10:45, je
> suis bien accueilli par les hôtesses, je vais rejoindre mon
> siège, le N° 41H qui se trouve vers le fond de l'avion, à 5
> ou 6 rangées de mon siège. Lorsque j'y arrive, il y a au
> fond de l'engin à la dernière rangée des hommes habillés en
> tenue grise et qui essayent de maitriser un homme de couleur
> noire. Celui-ci se débat et crie : « Au secours, laissez
> moi, je ne veux pas partir». Les hommes en gris essaient de
> l'empêcher de parler en l'étouffant. Le jeune homme se débat
> comme il peut et continue de crier car il y a sur lui 4
> colosses en gris. D'autres policiers en civile ont établis
> un périmètre de sécurité et personne ne peut aller vers le
> lieu du drame qui se déroule sous nos yeux.
>
> Je me rends compte que c'est une expulsion, l'homme que l'on
> expulse est toujours maitrisé et étouffé et pousse des cris
> que l'on n'entend plus bien.
>
> Je me souviens alors de Semira Adamu, une jeune nigériane
> qui était morte en septembre 1998, il y a 10 ans lors d'une
> expulsion similaire à celle qui se déroule sous mes yeux
> dans un avion Sabena. Que dois-je faire ? Rester sans rien
> dire comme les autres ? Agir ?
>
> En tant que militant des droits de l'homme et des étrangers,
> je me lève, interpelle l'hôtesse la plus proche de moi
> proteste en lui disant fermement et à voix haute que ceci
> est un vol commercial et que je ne saurais voyager dans ces
> conditions.
>
> D'autres passagers jusque là restés calmes se
> lèvent et protestent à leur tour. Je filme comme d'autres
> passagers la scène avec mon appareil photo. Devant cette
> protestation générale, les hommes en gris quittent l'avion
> avec leur passager. Quelques minutes plus tard, des
> policiers montent dans l'avion, trois personnes sont
> désignées par les policiers en civil, je suis parmi elles.
>
> Les policiers nous demandent de quitter l'avion, lorsque je
> pose la question pourquoi, ils se jettent sur moi, menottes
> aux mains, coups par ci par là, je saigne, je suis trainé
> dans les couloirs de l'avion et puis dans les escaliers
> avant d'être jeter dans un fourgon de la police sans mes 2
> valises en soute et ma petite valise de cabine.
>
> J'ai quelques bobos sur le visage et les mains blessées par les
> menottes. De ce fourgon, je remarque qu'une policière a mon
> appareil photo dans la main et visionne certainement mon
> petit film de la scène de l'avion. Une dure et longue
> journée commence pour moi sous les insultes et les
> maltraitances des policiers qui m'emmènent au cachot de
> l'aéroport de Bruxelles.
>
> A 13:35 la police nous libère, nous
> sommes 2 à ce moment un autre camerounais qui était dans la
> bande des trois expulsés et moi. Je n'ai plus vu le
> troisième, un homme de couleur blanche.
> Au moment de notre libération, la police nous informe que
> nous ne voyagerons plus pendant les six prochain mois avec
> la compagnie SN Bruxelles Air Lines. A la question de savoir
> comment nous allons faire pour nous rendre au Cameroun, la
> police nous renvoie vers la compagnie.
>
> Avec mon compagnon d'infortune, nous nous y rendons. Nous
> demandons à rencontrer l'un des responsables de la
> compagnie, on nous indique que le responsable de la sécurité
> de la compagnie arrivera bientôt. Nous patientons, j'ai une
> pensée pour ma petite fille qui m'attend à Douala avec
> impatience et enthousiasme et qui certainement sera très
> déçue de ne pas me voir. Je suis en colère, très en colère.
>
> La responsable de sécurité de la compagnie arrive et nous
> informe que nous avons tous les 2 étés fichés dans la liste
> noire (pas blanche) de la compagnie et ne pourrons plus
> voyager avec elle pendant les 6 prochains mois. Je lui
> demande alors comment nous faisons dans ce cas pour arriver
> à Douala. Elle m'indique que c'est à nous de voir et que la
> compagnie ne nous remboursera pas.
>
> Après ces mots, ma colère
> monte, mon ton aussi, je signale a cette dame que je n'ai
> pas de problème si je ne voyageais plus jamais avec SN
> Bruxelles Air Line, mais que je souhaite rentrer à Paris et
> surtout me faire rembourser car la compagnie n'a pas rempli
> son contrat. Mon ton est haut mais courtois les passants
> nous regardent, la dame appelle la police qui vient et me
> ramène cette fois seul au cachot.
>
> J'y resterais jusqu'à
> 22:00 sans manger, ni boire et ni contacter ma famille.
> Mon neveu qui habite Mons est contacté et arrive avec son
> épouse entre 21:00 et 22:00. Les policiers m'informent de
> leur présence et m'indiquent que je suis libre de rentrer
> avec eux. Je leur dis que je ne comprends pas pourquoi j'ai
> été en cellule toute la journée dans ces conditions et que
> je ne souhaite pas la quitter avant qu'une solution ne soit
> trouvée à mon problème : partir à Douala ou rentrer sur
> Paris et être remboursé. Des explications se font de part et
> d'autres, les policiers souhaitent que je quitte la cellule
> et moi je souhaite y rester, ce qui visiblement ne les
> satisfait pas.
>
> Les policiers décident donc de me sortir de
> la cellule par la force, me remettent mes affaires, je
> refuse de les prendre. L'un d'entre eux me menace, me tient
> par le cou et me pousse hors de leurs bureaux et me balance
> mes affaires sur la figure, je m'en vais sans les ramasser.
> Mon neveu et son épouse me rejoignent je suis une fois de
> plus en colère, très en colère de tout ce qui se passent. Je
> leurs demande de rentrer à la maison, ils refusent évidemment.
>
> L'épouse de mon neveu va voir l'un des policiers qui lui
> donne mes affaires et des informations sur les démarches que
> je devrais faire. Elle revient avec mes affaires, il y
> manque mes lunettes de soleil Ray Ban et en plus la vidéo de
> la scène dans l'avion a été effacée de mon appareil photo,
> sûrement par les policiers qui m'ont interpelé. Une preuve
> vient d'être détruite, heureusement pas toutes car d'autres
> passagers ont filmé la scène. Je suis toujours en colère,
> très en colère, je pense à ma petite fille pour qui j'ai
> exceptionnellement pris mes congés, je suis en colère parce
> que ces derniers jours ont été éprouvants
> professionnellement, physiquement et moralement.
>
> Je suis en colère, très en colère parce que je suis du genre calme,
> courtois et surtout pas violent. Or toute cette journée,
> j'ai été traité avec mépris et violence parce que j'ai été
> un moment la bouche d'un malheur qui n'avait point de
> bouche, parce qu'en protestant dans l'avion, je suis allé au
> secours d'un être humain qui était maltraité et qui
> demandait du secours.
>
> Je suis en colère parce que je suis fatigué et que je
> souhaitais prendre quelques semaines de repos et aller
> passer du temps avec ma petite fille. Je ne sais pas quand
> et comment je me rendrai au Cameroun. Je ne sais pas au
> moment où je vous écris où sont mes valises.
> Avec patience mon neveu et son épouse m'ont convaincu de les
> accompagner chez eux à Mons. Nous avons demandé une
> attestation indiquant que j'étais en cellule de 11:00 à
> 22:00, le policier de faction a eu la gentillesse de m'en
> donner une en Néerlandais.
>
> Nous sommes arrivés à Mons peu
> après minuit. J'avais des douleurs partout, sur le visage,
> les bras, les doigts au dos et une très grosse faim, j'ai
> mangé sans appétit et je suis allé me coucher.
>
> Ce matin, je suis un peu plus calme, j'ai encore quelques
> douleurs aux doigts, aux bras et au visage. Je vais me
> rendre à Bruxelles pour me faire signifier officiellement
> que je suis sur la liste NOIRE de la compagnie, que je ne
> voyagerai plus avec cette compagnie et que je ne serai pas
> remboursé. J'espère également retrouver mes valises dans
> l'état où je les avais confiés à la compagnie. Une autre
> dure journée va commencer, comment se terminera-t-elle ? Je
> n'en sais pas grand-chose pour le moment.
> Je peux simplement préjuger qu'elle ne sera pas facile car
> je ne compte pas laisser passer cette histoire sans réagir.
> Je vais faire un appel à témoins et engager une action
> contre SN Bruxelles Air lines. On en reparlera.
>
> Sur ce, je vous souhaite un bon et agréable dimanche.
> Prière diffuser largement ce message.
> A bientôt ! Et mon combat continue.
>

> /*Serge N FOSSO*/ */
> /+33626710385//*

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il y a 16 ans 1 semaine #29261 par lo_ol
en moyenne plus de 60 expulsions par jour...

en france...

en 2008...

60 personnes par jour arrachées à leur famille, à leurs amis, à leur boulot.... bref, à leur vie!

de quoi avoir la haine? naaaaaan, si peu.......... :angry:

~~~~~ mAkE SoME fuCKiNg NoIsE ~~~~~

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il y a 16 ans 1 semaine #29305 par grayve

Le traumatisme continue...

L'immigration n'est pas un problème, c'est une solution

Et pourtant la chasse est ouverte, un nouveau gibier: le travailleur migrant précarisé.

La préfecture de la Dordogne ne délivre plus de renouvellement de cartes «étrangers malades» aux travailleurs étrangers venus en France. Ils deviennent donc clandestins alors qu’ils travaillaient régulièrement et s’intégraient dans notre département en payant leurs impôts et leurs cotisations.

Adem, Agron, Astrit, Idajet, Menouar…


L’immigration n’est pas un problème mais une solution: si la France veut maintenir stable le nombre de travailleurs, il faut qu’elle accepte la venue de 5,5 millions de travailleurs immigrés entre 2010 et 2050. Ce n’est pas nous qui le disons mais l’Organisation des Nations Unies dans un rapport de 2007.

Nous demandons la régularisation de tous les travailleurs immigrés.
Plus d'info : jeanldh.6mablog.com/

Pour signer la pétition : www.lapetition.be/en-ligne/limmigration-...e-solution-2460.html


Un rassemblement est prévu le 18 juin 2008, devant la préfecture de Périgueux, à 17h00.
Merci de votre soutien. RESF24-LDH Périgueux.

Pour vous désinscrire : Veuillez me retirer de votre liste de diffusion



Mail de la LDH de perigueux mais il est bon de se tenir informé notement avec la newsletter de RESF dont voici par exemple le dernier mail

Le père et le fils expulsés, la mère en prison administrative pour étrangers et en grève de la faim, la fille, lycéenne, livrée à elle-même.

C'est le gâchis auquel aboutit la politique inhumaine de messieurs Sarkozy et Hortefeux.


La famille est originaire d'Ossétie du Sud, un minuscule territoire (70 000 habitants) dont la Géorgie conteste l'indépendance et dont la population fuit dès qu'elle le peut. Mme Daredjan BERAVA, professeur , Mr Bessik TCHALATACHVILI, et leurs deux enfants Valérian 19 ans et Nina 18 ans, sont arrivés à Poitiers en 2006. Ils ont demandé l'asile qui, comme dans plus de 90% des cas aujourd'hui, leur a été refusé. U n recours à la Cour Nationale du Droit d'Asile a été faite où la date de l'audience est fixée le 3 juin 2008. Seule Nina pourra s'y rendre , son père et son frère ont déjà été expulsés. Nina et sa mère sont sans nouvelles d'eux depuis lors. Arrêtée pour la troisième fois cette année le 9 mai, Madame Daredjan BERAVA a été placée en rétention à Paris, dans l'île de la Cité. Elle a déjà subi une tentative d'expulsion le 23 mai 2008 au cours de laquelle elle a été brutalisée. Elle est maintenant en grève de la faim.
Nina a reçu une OQTF le lendemain de son 18 ème anniversaire, le 27 décembre 2007. Cette excellente élève du lycée Aliénor d'Aquitaine à Poitiers se débrouille seule soutenue par ses professeurs. On imagine dans quel état psychologique et de frayeur elle se trouve: son père et son frère ayant disparu, sa mère en prison administrative et menacée de bannissement !

Il faut que la politique de brute de M. Hortefeux cesse ! Qu'il cesse d'exiger des fonctionnaires de police et des préfectures des missions déshonorantes. Quelle serait l'impérieuse nécessité qu'il y aurait à persécuter ainsi une famille ? Le délire doctrinaire, ça suffit !

Il faut empêcher ça et faire savoir aux autorités compétentes en matières d'inhumanité ce qu'on en pense.

resf 86 sylvie catala 06 62 95 54 16



Préfecture de POITIERS (adresse - tel -fax - mail )

7, place Aristide Briand
86000 POITIERS (France)
Téléphone : (33) 05 49 55 70 00
Télécopie : (33) 05 49 88 25 34

prefet

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service eloignement

: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
tel service eloignement pref 86 : (33) 05 49 55 69 84

Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 Standard 01 77 72 61 00

Conseiller du ministre : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Directeur de cabinet : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Directeur-adjoint : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Conseillers techniques : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

à Matignon :

www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire

Elysée : www.elysee.fr/ecrire/index.html

Maxime Tandonnet (conseiller immigration) Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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il y a 16 ans 1 semaine #29309 par Phoebe
inhumain, c'est le mot juste... :angry:

La main sur le Katana
Même si la peur m'assaille
Je partirai comme un samouraï
Shurik'n

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il y a 16 ans 1 semaine #29310 par dajhne
... quand je pense que tout le monde était content que Le Pen se soit rammassé aux dernières élections........
c'est vraiment la victoire de ses idées!!!!!!

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il y a 16 ans 1 semaine #29314 par grayve

Trois objets à cette alerte :



1) Une bonne nouvelle : Daredjan BERAVA, enseignante géorgienne, originaire d'Ossétie du Sud, vivant à Poitiers placée en rétention alors que sa fille de 18 ans, lycéenne à Poitiers se retouvait seule (son frère et son père ayant été expulsés deux mois auparavant) a été libérée. La décison a été prise par la préfecture de Poitiers, après avis médical... comme quoi, quand les faits sont mis sur la place publique et que la protestation se fait entendre, les préfets apprennent à respecter les avis médicaux. Le directeur de cabinet du prefet accepte de nous rencontrer , date encore inconnue a ce jour.



2) Fodé Diarra, Malien de Beauvais a été traitreusement expulsé au moment même où ses amis se réunissaient pour demander sa libération. Lire sur le blog de Libération : sanspapiers.blogs.liberation.fr/sans_papiers/



3) URGENT ET IMPORTANT : PERE DE FAMILLE CHINOIS EN RETENTION



Un ressortissant chinois originaire de l'Yonne a été arrêté sur Nantes et transféré à Palaiseau. Pour l'instant, le Consulat n'a pas délivré de laisser passer. Le préfet de Loire Atlantique a délivré un APRF. L'OQTF de l'Yonne étant caduque.

lien pour la pétition

www.educationsansfrontieres.org/?article13901

lettre de protestation ci-dessous. Merci de faire circuler.

Patricia (RESF Sens) 06 16 48 17 87

resf89educationsansfrontieres.org



Monsieur le Préfet,



M. HUANG Ling Guo est entré en France en 1993 et Mme HUANG en 1997. Ils ont 3 enfants :

Zidane né en 1999, soit quelques mois après la victoire de l'équipe de France en Coupe du monde, Laura, née en 2005, Emilie, née en 2007.

Zidane est scolarisé à Auxerre en CE1, où il est bien intégré. Laura fera sa rentrée en septembre.

M. HUANG et Mme HUANG ont travaillé longtemps en restauration. Il a été arrêté suite à un rapport de l'inspection du travail car il n'avait pas de papiers. Il a été jugé et condamné à 5 000 € d'amende ce dont il s'est acquitté.

Lors d'un voyage à Nantes, il se fait contrôler, son taux d'alcoolémie est de 0,6 g. Il enfreint la loi certes mais doit-il être renvoyé en Chine à ce titre.



Mr. Huang ne souhaite pas retourner en Chine. Il est en France depuis 15 ans et même s'il n'a pas de papiers, il se sent en France comme chez lui.

Il ne veut pas vivre séparé de sa femme et de ses trois enfants. Mais en Chine, le fait d'avoir 3 enfants est très mal vu. Les Chinois ont le droit d'avoir un enfant et quand le « quota » est dépassé il y a deux possibilités :

1/les « enfants supplémentaires » peuvent être retirés aux parents et placés en foyer

2/ un système d'amende pour chaque enfant supplémentaire.

Zidane a maintenant près de dix ans, dans 3 ans il pourra, par l'intermédiaire de ses parents, demander la nationalité française. Il ne connaît pas la Chine, il n'a connu que la France, parle très bien le français alors qu'il ne parle que très approximativement le chinois.

Pour toutes ces raisons, nous estimons que M. Huang doit être remis en liberté afin de vivre une vie familiale normale.



J'en appelle à votre humanisme et vous demande de bien vouloir libérer et régulariser la situation de Monsieru Huang en lui accordant le statut de réfugié auquel il a légitimement droit.

Je vous remercie de perpétuer la tradition d'accueil et de générosité envers les opprimés dont notre pays peut s'enorgueillir.







Préfecture de l'Essonne Boulevard de France 91010 EVRY el: 01 69 91 91 91 www.essonne.pref.gouv.fr



fax: 01 64 97 00 23



Préfecture de la Loire-Atlantique (44)

8, rue de Chateaubriand

adresse postale : 6, quai Ceineray BP 33515 44035 NANTES Cedex 1

tel : 0240412020

fax : 0240412025



Le séjour des étrangers

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www.loire-atlantique.pref.gouv.fr



Ministère d'Hortefeux



Fax : 01 53 71 67 23 ; 01 77 72 61 30



Standard 01 40 07 60 60

Fax 01 40 07 21 09

Fax secrétaire général 01 40 07 13 90



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franck.louvrier@elysee.fr;jean.paul.faugere@premier-ministre.gouv.fr;

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il y a 16 ans 3 jours #29429 par lo_ol
l'action du jour des amoureux au ban public (très bonne asso, qui obtient des résultats en empêchant parfois les expulsions):

Marié depuis un an à une française enceinte de cinq mois, Samba doit être expulsé
vendredi 13 juin.

Aminata est née en France, elle est française. Samba, l'homme qu'elle aime, est de nationalité sénégalaise.

Il est arrivé en France en 1998 pour rejoindre sa mère qui y réside depuis 20 ans. Après plusieurs années de concubinage, Aminata et Samba se sont mariés en avril 2007. Aminata est enceinte de cinq mois. La grossesse est difficile et fait l'objet d'un suivi médical régulier.

Samba a bénéficié d'un titre de séjour en qualité d'étranger malade. Mais ce titre n'a pas été renouvelé. Disposant d'un contrat de travail en qualité d'électricien, il venait de déposer une demande de régularisation.

Il y a quelques jours, Samba a été arrêté par la police en sortant de chez lui. Il a été placé en garde à vue et s'est vu notifier un arrêté de reconduite à la frontière. Assigné à résidence par le juge des Libertés, Samba est retourné vivre auprès de son épouse mais on vient de l'informer que son expulsion aura lieu vendredi 13 juin.


pétition et lettre-type à envoyer au préfet ici: placeauxdroits.net/petition/?petition=32

~~~~~ mAkE SoME fuCKiNg NoIsE ~~~~~

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il y a 15 ans 10 mois #30356 par lo_ol
les amoureux au ban public lancent une nouvelle pétition, si le coeur vous en dit... ;)

placeauxdroits.net/petition2/?petition=3

Aujourd'hui la liberté d'aimer la personne de son choix est en péril.

Des milliers de couples franco-étrangers sont aujourd'hui privés du droit de mener une vie familiale normale en raison du durcissement constant des lois sur l'immigration et des pratiques administratives. Difficultés pour se marier, mariages célébrés à l'étranger non reconnus et refus de visas d'entrée en France provoquant des séparations forcées, multiplication des obstacles pour l'obtention d'un titre de séjour entraînant des situations de précarité et de clandestinité, familles déchirées par des mesures d'expulsion, intrusion dans l'intimité des couples par des enquêtes de police abusives sont quelques unes des injustices vécues.

Parce qu'ils refusent d'être systématiquement suspectés et contrôlés, parce qu'ils n'acceptent plus de vivre cachés ou séparés, plusieurs centaines de couples mixtes mobilisés au sein des "Amoureux au ban public" entrent en campagne pour faire entendre leur voix et exiger une amélioration de leur condition.

Je m'associe aux "Amoureux au ban public" pour que chacun puisse vivre librement et dignement sa relation amoureuse et sa vie familliale.

Premières organisations signataires : La Cimade, Emmaus, FASTI, GISTI, Ligue des Droits de l'Homme, MRAP, SOS Racisme, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature,..

~~~~~ mAkE SoME fuCKiNg NoIsE ~~~~~

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il y a 15 ans 10 mois #30360 par JeRe
ce ne sont que des noirs apres tout

Je préfère déplaire exprès plutôt que déplaire naturellement

" J'adore les cacahuetes. Tu bois une biere et tu en as marre...

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il y a 15 ans 10 mois - il y a 15 ans 10 mois #30363 par JeRe
La Rumeur - Nom, prénom, identité
(album Regain de tension)

[Ekoué]

Quant à nos chances d'insertion sociale, je préfère encore la franchise du Front National, une évidence que je pense partagée par tous les sauvageons de France prêts à tout saccager. Vivre dans la hantise de se faire dégager, quand on l'extériorise, je comprends que ça puisse soulager. T'inquiètes, on connaît le pédigré des gens qui aiment les immigrés analphabètes avec un fort accent. Comment rester sobre ? Je suis sombre comme un soir du 17 octobre, triste évènement sanglant déjà quarantenaire, gardez vos plaques et vos bougies d'anniversaire. Et oui, on brûle la vie et qui nous pousse à le faire ? Regarde-moi dans les yeux, le frère est dissuasif comme une arme à feu. Ecoute, on a prévu d'acheter mon silence avec les ballons de foot de l'équipe de France, t'as cru que j'étais une pute ou l'amant de ta mère, pendant qu'on y est dans les insultes, notre histoire s'arrête à l'âge de pierre. Le poids de ces mots révèle des certitudes avec lesquelles je devais dealer pour percer dans mes études. Et si aujourd'hui ce que je chante peut vous paraître peut-être d'une pauvreté affligeante, quand il y a de l'agressivité en face, obligé de parler sur le ton de la menace, question de dignité, et par extension mon nom, prénom, identité.

Refrain
Et par extension, mon nom, prénom, identité pour qu'on en perde tout nom, prénom, identité.

[Philippe]

Enarque ou en Polytechnique qu'on formate à leurs techniques me disent complexe comme un conflit ethnique. Et dans ce contexte, j'ai des réflexes de colonisé en retard, tellement à part dans notre "te-men-apar". Et l'apartheid commence là où s'arrête ma liberté avec ces putains de flics venus tester ma fierté. J'ai déserté les terrains de jeu quand je me suis rasé la tête, danger pour les autres que l'uniforme arrête. Que tu sois pour ou pas, quand l'engrenage s'enclenche, j'égraine le compte à rebours devant la police blanche. Témoin d'un étrange mariage entre le sang et le béton, tout ce à quoi nous assistons, tous assoiffés de biffetons. C'est pas si grave, ils te diront d'aller voter, d'oublier toute forme de révolte et ses mauvais côtés. Sauter les cases et les classes et sans diplôme pas de taf, tu peux nettoyer la crasse sans "faf" ou sans orthographe, toi qu'on agrafe en essayant de survivre, dans leur fief, dans leurs griffes, dans leurs lois, dans leurs livres, tout comme nos terres qu'ils disent endettées pour mieux racketter, pour qu'on en perde tout nom, prénom, identité.

Refrain

Je préfère déplaire exprès plutôt que déplaire naturellement

" J'adore les cacahuetes. Tu bois une biere et tu en as marre...
Dernière édition: il y a 15 ans 10 mois par JeRe.

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il y a 15 ans 10 mois #30393 par lawrencium
affolant...

Un breton ne meurt pas. Il se suicide.

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